La Parade des géants anime Nivelles

Ce dimanche 7 septembre, Nivelles a vibré au rythme des pas géants. Plus d'une trentaine de colosses venus de Belgique et de France ont envahi la cité aclote, transformant ses rues en un théâtre vivant. Pour cette deuxième édition, le public, nombreux, s'est pressé pour admirer ces silhouettes monumentales, à la fois majestueuses et familières. Les géants nivellois, très attendus, fermaient la marche : l'Argayon, l'Argayonne et le Lolô, parmi les plus anciens portés de Belgique, brillaient d'un éclat retrouvé après restauration. Le Cheval Bayard, lui, restait sur place par manque de porteurs, imposant et silencieux, comme une légende en attente de renaître.

Autour d'eux, un cortège bigarré déployait les traditions des villes voisines : Baudouin IV et Alix, Coupi et le mini-Coupi, le Jardinier d'Ath ; Dudule, Joséphine, Charlotte et Nénesse de Soignies ; le Potier et Omer de Rebaix ; la Divine de Bassily ; Sax, Guinget, Cafonette et le Cheval Bayard de Dinant ; Fromulus, Maria, Mariona et la Belle Hélène de Steenvoorde ; Rosalie la laitière de Ryveld ; Prosper d'Ostiche ; Angélique de Lessines ; César et Rosalie de Petit-Enghien ; et le géant Clovis de Tournai. Cette diversité formait un véritable carrefour de traditions, un souffle de folklore partagé qui animait la ville entière le temps d'un après-midi.

Mais ce n'était pas qu'un défilé : portés par les harmonies et les fanfares, les géants se sont mis à danser. Leurs pas amples, tantôt solennels, tantôt légers, semblaient répondre à la musique et transformer les rues en scène vivante, captivant spectateurs de toutes générations. Même encore en rodage, la parade a trouvé sa place dans le cœur des Nivellois, rappelant que ces géants, héritiers de siècles d'histoire, savent faire battre la ville au rythme de la fête et de la mémoire populaire.